Le professeur Gendolla est revenu sur la définition de la motivation et sur ses concepts théoriques. La motivation est comprise comme le “pourquoi” et le “comment” du comportement, c’est-à-dire que c’est une variable fonctionnant comme cause pour des réactions comportementales.
Une des particularités de la psychologie du comportement, dont l’étude de la motivation, c’est la difficulté à mesurer des phénomènes. Il est indispensable d’inférer des observations quantifiables (observations, indicateurs physiologiques, questionnaires…) pour l’étudier.
L’objectif principal de l’événement est de comprendre comment le lien entre la motivation et la performance s’établit. On parle alors d’autorégulation, de but, d’effort et de volition.
En se fixant un but, c’est-à-dire une représentation mentale d’un état final, l’individu compare son état actuel à l’état final souhaité. Si ceux-ci sont divergents alors l’individu s’autorégule en apportant une réponse à son propre comportement, via les feedbacks qui informent l’organisme de son état actuel comparé à l’état final et ajuste le comportement.
Beaucoup de comportements humains sont dirigés par des buts conscients. Les différences interindividuelles au niveau de la performance existent à cause de différences par rapport aux buts. En principe, les buts diffèrent par leur contenu et leur intensité.
DIFFICULTÉ vs PERFORMANCE
Les tâches difficiles et spécifiques excitent les performances les plus élevées en intensifiant l’effort, la persistance, la focalisation de l’attention sur le but, et en stimulant l’adaptation des stratégies pour la réalisation des tâches.
Les meilleures performances se manifestent si l’on poursuit des buts difficiles et spécifiques dans un contexte d’engagement élevé. Autrement dit, la performance augmente avec la difficulté.
LA VOLITION
La volition est un acte par lequel la volonté se détermine à quelque chose et formalise l’intention. Il existe deux types d’intentions :
• l’intention par rapport aux buts
• l’intention d’implémentation
Plus l’intention est concrète et spécifique, plus la réalisation du but est efficace. La tâche principale pour l’autocontrôle efficace est la protection d’une intention des influences non désirées (p.ex. les buts alternatifs, les tentations, la paresse).
Il y a des effets implicites – c.-à-d. sans conscience – sur la direction et l‘intensité des actions (l‘automatisme).
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